Le syndrome de choc toxique est caractérisé par l’apparition soudaine de fièvre, de frissons, de vomissements, de diarrhée, de douleurs musculaires et d’éruptions cutanées. Il peut évoluer rapidement vers une hypotension grave et intraitable et un dysfonctionnement multisystémique. Des rougeurs ou tout simplement des taches, en particulier sur les paumes et la plante des pieds, peuvent survenir une à deux semaines après le début de la maladie.
La prévention du choc toxique
Les bactéries responsables du syndrome de choc toxique peuvent être transportées entre des mains non lavées et provoquer une infection n’importe où sur le corps. Le lavage des mains est donc extrêmement important. Ils est nécessaire de fréquemment se laver les mains avec du savon au cours d’une journée mais il est aussi indispensable d’user de quelques bons plans pour ne pas les souiller inutilement. Les femmes peuvent réduire leur risque d’une maladie découlant du syndrome du choc toxique en évitant les tampons ou en les alternant avec des serviettes hygiéniques. Si une fille n’utilise que des tampons, il est important de choisir des tampons avec la capacité d’absorption la plus faible qui puisse gérer son flux menstruel et de changer les tampons fréquemment. Entre les menstruations, il est judicieux de stocker les tampons à l’abri de la chaleur et de l’humidité (où les bactéries peuvent proliférer), par exemple dans une chambre à coucher plutôt que dans un placard de salle de bain.
Bien se laver les mains.
Comme les bactéries staphylococcus sont souvent transportées sur des mains sales, il est important de bien se laver les mains avant et après l’insertion d’un tampon. Si votre fille vient tout juste de commencer ses règles, elle devrait savoir comment prendre ces précautions. Toute femme qui a déjà contracté une maladie due au syndrome du choc toxique doit consulter son médecin avant de réutiliser des tampons.
Soigner les plaies intelligemment.
La meilleure défense contre le syndrome du choc toxique consiste à nettoyer et panser toutes les plaies cutanées le plus rapidement possible. Appelez votre médecin immédiatement chaque fois qu’une plaie devient rouge, enflée ou sensible, ou si une fièvre commence. Bien que le syndrome du choc toxique ne suive presque jamais l’angine streptococcique, il est sage de consulter votre médecin chaque fois que votre enfant a mal à la gorge avec de la fièvre, en particulier si son état s’aggrave en dépit d’un traitement médical.
Diagnostic et traitement
Appelez votre médecin immédiatement si vous ressentez les signes ou les symptômes du syndrome de choc toxique, en particulier si vous avez vos règles ou si vous venez tout juste de terminer vos règles et que vous utilisez des tampons. Dites à votre médecin quels sont vos symptômes, depuis combien de temps vous les avez et quand vos règles ont commencé.
Vous devrez peut-être fournir des échantillons de sang et d’urine pour détecter la présence d’une infection à staphylocoques. Des échantillons de votre vagin, de votre col utérin et de votre gorge peuvent être prélevés pour des analyses de laboratoire à l’aide de cotons-tiges.
Diagnostic.
Les médecins diagnostiquent généralement le syndrome du choc toxique en effectuant un examen physique et en effectuant des analyses de sang qui évaluent la fonction hépatique et rénale de l’enfant. En cas de syndrome de choc toxique, les médecins peuvent vouloir exclure des maladies telles que la rougeole ou la fièvre, qui peuvent produire des symptômes similaires. Un médecin peut également prélever des échantillons de liquide d’un abcès, d’une ébullition ou d’une plaie infectée pour rechercher une source possible d’infection à staphylocoque ou à streptocoque.
Les médecins traitent généralement le syndrome du choc toxique avec des antibiotiques.
S’il y a une poche d’infection, comme un abcès, un médecin peut également avoir besoin de drainer la zone infectée. Un enfant atteint de syndrome du choc toxique est surveillé à la recherche de signes de choc jusqu’à ce que son état se soit stabilisé et semble s’améliorer. Les stéroïdes sont également parfois utilisés pour traiter les cas graves de syndrome du choc toxique.
Les médecins traitent généralement le symptôme du choc toxique avec des antibiotiques et administrent des liquides et des médicaments par voie intraveineuse pour maintenir une pression artérielle normale. La chirurgie est parfois nécessaire pour enlever les zones de peau morte et de muscle autour d’une plaie infectée.